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Biographies

ALAIN BASHUNG

today4 décembre 2024 6

Arrière-plan
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Alain Baschung, dit Alain Bashung, né le 1er décembre 1947 dans le 14e arrondissement de Paris et mort dans la même ville le 14 mars 2009, est un auteur-compositeur-interprète et acteur français.

Il devient, après un début de carrière difficile, une figure importante de la chanson et du rock français à partir du début des années 1980 et a influencé un grand nombre de chanteurs de la nouvelle scène française avec des tubes tels que Gaby oh Gaby (1980) et Vertige de l’amour (1980). À partir de son huitième album, Osez Joséphine (1991), il produit davantage de titres connaissant un retentissement commercial moindre, ce qui ne les empêchera pas d’être salués par la critique. Il a sorti douze albums studio et deux posthumes ont vu le jour.

Il est, à égalité avec Matthieu Chedid, le chanteur le plus primé aux Victoires de la musique avec treize victoires obtenues au long de sa carrière.

 

Biographie

Jeunesse

Alain Claude Baschung est né d’une mère bretonne, Geneviève Hascoët, ouvrière dans l’usine Renault de Boulogne-Billancourt, et d’un père kabyle, qu’il n’a jamais connu. Sa mère, qui n’a jamais voulu parler à Alain de cette liaison passagère, se marie peu après sa naissance avec Roger Baschung, un boulanger alsacien. Il prend le nom de son beau-père et est envoyé, alors qu’il n’a qu’un an, chez les parents de celui-ci, dans les environs de Strasbourg, à Wingersheim, afin de bénéficier de meilleures conditions matérielles. Alain Bashung passe ainsi son enfance à la campagne dans un milieu modeste et conservateur, avec Oma (Elisabeth Battenstein, née à Düsseldorf, le 26 mars 1897), une grand-mère qui ne parle pas le français. Son beau-père Roger lui offre pour ses cinq ans un harmonica Rosebud qui sera son jouet préféré. L’enfant s’évade de l’ennui et de la solitude à travers la radio, ses premiers émois musicaux sont les valses de Strauss, Wagner ou Kurt Weill… Enfant de chœur à Wingersheim, il pratique aussi le basket-ball et le cyclisme sur piste. Plus tard, à travers les radios des bases américaines installées en Allemagne, il découvre le rock’n’roll : « J’avais l’impression que chaque morceau m’était adressé personnellement, pour la première fois je me suis senti heureux ».

Il revient vivre à Boulogne-Billancourt en 1959, chez ses parents. À la suite de l’obtention de son certificat d’études, il reçoit comme cadeau une guitare Lucky 710. Auprès de sa « marraine » Andrée, l’ancienne responsable du personnel et des œuvres sociales chez Renault, qui l’emmène aux concerts, il découvre les grandes figures de la chanson française, Édith Piaf, le rock américain de Gene Vincent, écoute à la radio Buddy Holly, qui deviendra un modèle, Elvis Presley.

À partir de 1963, et tout en suivant des études à l’école nationale de commerce, il forme avec Mike Larie, un copain de cette même école, le groupe éphémère Les Dunces (en français : « les cancres »), au registre composé de reprises de morceaux country, folk et rockabilly. Le groupe se produit l’été 1963 à Royan, puis l’hiver à Méribel. En 1965, il abandonne ses études de comptabilité après avoir obtenu son BTS, à la suite d’un stage dans un bureau du service financier de Rhône-Poulenc. Il décide alors de devenir musicien, alors même que, ayant coupé les ponts avec sa famille depuis l’âge de seize ans, il habite chez des amis. Il continue avec les Dunces à jouer, essentiellement dans les bases américaines, mais dans les restaurants, les hôtels de province. Un ami de sa marraine Andrée, régisseur à l’ORTF pour les shows d’Henri Salvador, lui ouvre les portes du music-hall.

 

10 ans de débuts difficiles

Il commence ainsi sa carrière, difficilement, avec un premier 45 tours, Pourquoi rêvez-vous des États-Unis ?, en 1966 ; il a alors dix-neuf ans. La même année, entré chez RCA comme arrangeur, il y signe la musique de quelques chansons pour Claude Channes (le titre Il est grand temps de faire… Boom!), Évelyne Courtois alias Pussy Cat (le titre Moi je préfère ma poupée) et Noël Deschamps (le titre Oh la hey). En juin 1967, lors d’un festival pop au Palais des Sports de Paris, il ouvre – avec Ronnie Bird et Noël Deschamps – devant les VIP (en), les Pretty Things, les Troggs et Cream.

En 1968, il est la révélation télé de la saison en participant et remportant avec la chanson Je vous crois la finale de l’émission « Tremplins de l’été », ce qui lui vaut un début de notoriété nationale qui restera néanmoins limitée. À cette époque, il vit quelques mois chez le chanteur Christophe. Il enregistre Les Romantiques, en 1968, celui-ci ne rencontre cependant que peu de succès. À partir de ce disque, il supprime le « c » de son nom. Il enregistre ensuite les chansons Ni le ciel ni l’enferLa RivièreLa Dernière Porte dont les arrangements sont confiés à Jean-Claude Vannier et André Georget.

Entre 1972 et 1974, il compose une partie des musiques et coréalise trois albums et trois singles (dont Marilou) pour Dick Rivers.

En 1973, Alain Bashung interprète Robespierre dans la comédie musicale La Révolution française, de Claude-Michel Schönberg4, sous le nom d’Alain BaSchung.

En onze ans, il sort une douzaine de singles, dont l’un sous le pseudonyme de David Bergen, en 1975, et participe en tant que compositeur et interprète, sous le pseudonyme d’Hendrick Darmen, aux deux seuls 45 tours du groupe Monkey Bizness, en 1976-1977, tout cela sans grand écho.

Bashung rencontre alors le réalisateur Andy Scott et les paroliers Daniel Tardieu et Boris Bergman, avec qui il signe, en 1977, son premier album innovant, Roman-photos, un échec commercial dans le contexte de la déferlante punk. Toute cette période marquée par des désillusions récurrentes sera pour l’artiste synonyme d’années sombres durant lesquelles il goûtera à diverses drogues songeant parfois même au suicide.

 

De 1979 à 1981 : Premiers succès

Alain Bashung poursuit en 1979 avec Roulette russe, album très sombre et plus rock, mais qui reste, comme son prédécesseur, très peu diffusé. Il faut attendre la fin de 1980 et la sortie du 45 tours Gaby oh Gaby pour que le chanteur, alors âgé de bientôt trente-cinq ans, connaisse enfin le succès ; ce single, qui se classe en tête des ventes, s’écoule à près de deux millions d’exemplaires4 et obtient le prix Charles Trenet et celui de la SACEM. Il sera inclus dans la réédition de Roulette russe, qui connaît alors à cette occasion un regain de ses ventes.

Il confirme son talent auprès de la critique musicale et son succès auprès du public, avec la sortie en 1981 de son album très rock Pizza, avec le tube Vertige de l’amour. Ce succès lui permet d’entamer une tournée en France dans de grandes salles, du 1er mai au 27 juin 1981, accompagné de son groupe KGDD constitué de Manfred Kovacic (claviers, saxo), Olivier Guindon (guitare), Philippe Drai (batterie) et François Delage (basse). Il passe notamment pour la première fois, le 3 juin, à l’Olympia à guichets fermés.7 La même année, Bashung est élu meilleur artiste rock de l’année par un jury composé d’une trentaine de journalistes spécialisés réunis par Sylvie Jouffa et reçoit ainsi le trophée du Bus d’Acier (Grand Prix du Rock Français) décerné au Bus Palladium avec la complicité de la SACEM. Le tandem Bashung-Bergman est alors tenu en exemple d’un possible renouvellement du texte dans la chanson rock, après Gainsbourg et Higelin. Pourtant, c’est à cette période qu’il se brouille avec Boris Bergman.

 

De 1982 à 1989 : Virage artistique, période New Wave

En 1982, Alain Bashung collabore avec Serge Gainsbourg pour l’album Play blessures. Ce disque est une rupture volontaire avec le succès énorme et inattendu de Gaby, dont il semble vouloir se démarquer (« J’dédie cette angoisse à un chanteur disparu, mort de soif dans le désert de Gaby, respectez une minute de silence, faites comme si j’étais pas arrivé… », chante-t-il sur J’croise aux Hébrides). Au regard des 500 000 exemplaires vendus de Pizza, les 65 000 disques vendus de Play Blessures font de cet album un échec commercial. Côté critiques, seuls Libération et les médias rock encensent l’album, tandis que le reste de la presse peine à adhérer à ce disque difficile d’accès : certains qualifieront même Bashung de « Johnny Hallyday new wave ». Cet album est pourtant aujourd’hui considéré comme une pièce essentielle de la discographie du chanteur. La même année, il participe au film de Fernando Arrabal, Le Cimetière des voitures, tourné pour la télévision, dont il compose la musique et dans lequel il campe le personnage principal, celui d’un Jésus des temps modernes, propulsé dans un univers post-apocalyptique. En 1983, l’album plus sombre Figure imposée, écrit en collaboration avec Pascal Jacquemin, reste tout aussi confidentiel.

Mais le succès revient, en 1984, avec le single S.O.S. Amor qui lui permet de relancer sa carrière en effectuant une tournée. En 1985, la sortie de Live Tour 85 et les désaccords quant à son format marquent la fin de la collaboration entre Bashung et sa maison de disques Philips. Barclay, qui vient de signer les jeunes Noir Désir la même semaine, lui ouvre alors ses portes. Bashung sort le single Hey Joe, avec en face B le titre Fan en live.

La même année, Alain Bashung interprète le titre Touche pas à mon pote, présent sur l’album homonyme26, qui soutient l’association SOS Racisme ; le titre sort aussi en single avec en face B Imbécile.

En 1986, avec Passé le Rio Grande il renoue avec la veine de ses premiers tubes et collabore d’ailleurs à nouveau avec Boris Bergman. Cet album est récompensé « Meilleur album rock » aux Victoires de la musique et sa musique s’exporte au Canada et en Égypte, par où sa tournée passe alors.

Mais en 1989, il revient aux sonorités sombres et new wave, aux expérimentations, sur l’album Novice. Le single trois titres qui en est extrait, Bombez ! marque sa première collaboration officielle avec le parolier Jean Fauque et sa dernière avec Boris Bergman. Novice, dont la noirceur fait écho à Play Blessures, n’atteint pas la barre des 50 000 exemplaires vendus et est un échec commercial.

 

Années 1990 : la consécration

À l’aube des années 1990, Alain Bashung souhaite rompre avec l’utilisation des machines et des synthétiseurs qu’il a beaucoup exploités durant la décennie précédente. Enregistré en partie à Memphis avec des musiciens américains, l’album Osez Joséphine sort en 1991. Une nouvelle fois écrit en collaboration avec Jean Fauque, cet album aux sonorités blues contient aussi quelques reprises de classiques du rock américain. À presque quarante-cinq ans, l’artiste élargit encore son audience, l’album se vend à plus de trois cent cinquante mille exemplaires et le single Osez Joséphine est son premier vrai tube depuis Vertige de l’amour, paru dix ans plus tôt. Sur le même album, se trouve Madame rêve, titre rapidement incontournable de son répertoire, qui laisse entrevoir ses évolutions artistiques à venir.

En 1992, il reprend Les Mots bleus de Christophe, dans la compilation Urgence : 27 artistes pour la recherche contre le sida.

En 1993, Alain Bashung entame à Bruxelles l’enregistrement de son prochain disque. L’élaboration de ce disque est coûteuse et pénible : divers musiciens étrangers sont successivement mis à l’épreuve et accumulent de nombreuses prises dans différentes directions (Michael Brook, Sonny Landreth, Ally McErlaine, Link Wray, Marc Ribot et Stéphane Belmondo). Deux mixages sont nécessaires pour donner satisfaction à l’artiste. Chatterton, album qu’il qualifie lui-même de country new age sort en 1994. Le titre Ma petite entreprise est un nouveau succès pour Bashung. Dans la foulée, il entame une tournée de deux ans, couronnée, en 1995, par le double album en concert Confessions publiques.

À partir de 1994, Alain Bashung se consacre davantage à sa carrière de comédien débutée en 1981, notamment dans Ma sœur chinoise d’Alain Mazars.

Durant l’année 1997 lourde en événements personnels (dépression, séparation avec sa femme et déménagement dans le quartier de Belleville à Paris), Alain Bashung s’attelle au chantier du disque qui sera souvent considéré comme son plus grand chef-d’œuvre : Fantaisie militaire. Les textes sont écrits une nouvelle fois avec Jean Fauque et Barclay présente à Bashung deux auteurs compositeurs de leur écurie : Les Valentins. Le disque est enregistré entre Paris, Aix-en-Provence et Londres avec les participations, entre autres, de Ian Caple, Rodolphe Burger, Adrian Utley (Portishead) et de Joseph Racaille pour les arrangements de cordes. L’album sort en janvier 1998, porté par le titre La nuit je mens. Pour cet album, il reçoit trois Victoires de la musique en 1999 (en 2005, à l’occasion de la vingtième édition des Victoires de la musique, Fantaisie militaire sera consacré meilleur album des vingt dernières années). Pour Alain Bashung, c’est un double et franc succès, critique et commercial.

En 2000, il sort Climax, un double album de compilations dans lequel il revisite certains de ses plus grands titres, dont Volontaire en duo avec Noir Désir. Cette année-là, il écrit pour Vanessa Paradis la chanson L’Eau et le Vin, qui figure sur son album Bliss.

 

Années 2000 : derniers albums

L’album L’Imprudence sorti en 2002, très bien accueilli par la critique, est considéré comme le plus sombre de sa discographie. Ce disque exigeant, jugé parfois trop austère, plus « parlé » que chanté, avec des arrangements de cordes et d’électro, s’inspire, selon Alain Bashung, de la musique des vieux films en noir et blanc. Il enregistre, la même année, le Cantique des cantiques avec son épouse, la comédienne et chanteuse Chloé Mons : ce titre avait été écrit à l’occasion de leur mariage en 2001, sur une musique de Rodolphe Burger, à partir d’une nouvelle traduction du Cantique des cantiques de la Bible par l’écrivain Olivier Cadiot. En 2003, il participe à l’album-hommage à Léo Ferré, Avec Léo !, interprétant une version déconstruite de la chanson Avec le temps, et il écrit la préface d’un ouvrage retraçant le parcours artistique de cet artiste, qu’il admire.

En octobre 2003, Alain Bashung effectue son retour sur scène après huit années d’absence. Durant deux ans, il parcourt avec ses musiciens les routes de France, en passant par Bruxelles et Montréal. Cette tournée est immortalisée par un double album en concert : La Tournée des grands espaces. En juin 2006, il se produit à la Cité de la Musique à Paris, qui lui donne carte blanche pendant plusieurs jours. Il y donne une série de représentations en s’entourant, pour l’occasion, des artistes qu’il aime et admire : Christophe, Dominique A, Rodolphe Burger, Arto Lindsay.

Début 2007, il participe à la tournée des Aventuriers d’un autre monde, avec Jean-Louis Aubert, Cali, Daniel Darc, Richard Kolinka et Raphael. Il s’offre également deux soirées à la Salle Pleyel de Paris, tout en incarnant Jack l’Éventreur dans la chanson Panique mécanique, sur l’album La Mécanique du cœur de Dionysos.

Alain Bashung apparaît dans J’ai toujours rêvé d’être un gangster, de Samuel Benchetrit, où il joue une des séquences avec le chanteur belge Arno. Tous deux interprètent leur propre personnage, se disputant la paternité d’une chanson.

En 2008, il chante L.U.V. en duo avec Daniel Darc, sur l’album de celui-ci, Amours suprêmes. Il participe également au Daho Show et reprend I Can’t Escape from You en duo avec Étienne Daho. Il proposera également une création, L’Homme à tête de chou, autour de Serge Gainsbourg.

Le 24 mars 2008, Alain Bashung sort son ultime album : Bleu pétrole, collaborant notamment avec Gaëtan Roussel, de Louise Attaque, Arman Méliès et Gérard Manset, dont il reprend la chanson Il voyage en solitaire, qui conclut l’album. Il entame ensuite une tournée et est notamment programmé dans plusieurs festivals. Le 10 juin 2008, il commence une série de récitals à l’Olympia, malgré une chimiothérapie en raison d’un cancer du poumon. Son parolier depuis vingt ans, Jean Fauque, annonce qu’un nouvel album pourrait voir le jour rapidement.

Alain Bashung est promu chevalier de la Légion d’honneur le 1er janvier 2009. Le 28 février 2009 il est nominé quatre fois aux Victoires de la musique et remporte trois trophées : interprète masculin de l’année, meilleur album de chanson pour Bleu pétrole, et sa tournée est désignée meilleur spectacle de l’année. Cette cérémonie, marquée par ses multiples récompenses, sera sa dernière apparition publique puisque, très affaibli, il décide d’annuler ses derniers concerts dans les jours qui suivent.

Gros fumeur, atteint d’un cancer du poumon depuis plus d’un an, il meurt le 14 mars 2009, à l’hôpital Saint-Joseph à Paris, à 61 ans. Après une cérémonie religieuse en l’église Saint-Germain-des-Prés, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (13e division) le 20 mars 2009. La pierre tombale est gravée d’arcs de cercle concentriques noirs, évoquant les sillons des disques vinyles.

 

Œuvre posthume et premiers hommages

Le 12 novembre 2009, la première d’un ballet de danse contemporaine a lieu, à la MC2 de Grenoble ; la bande sonore utilise une réinterprétation, par Alain Bashung, de l’album L’Homme à tête de chou (1976), de Serge Gainsbourg, pour la chorégraphie homonyme de Jean-Claude Gallotta qui lui avait demandé en 2007 d’adapter l’œuvre.

Le 27 novembre 2009 sort À perte de vue, une intégrale de ses enregistrements depuis 1977 (faisant donc l’impasse sur ses 45 tours des années 1960-1970) sur vingt-sept disques dont ses douze albums studio, ses cinq albums en concert (dont trois doubles), deux albums en duo avec Chloé Mons, deux albums instrumentaux et trois albums de reprises et duos. En même temps que ce coffret, un double album de la dernière tournée du chanteur, enregistré à l’Élysée Montmartre le 14 décembre 2008, sort le 16 novembre sous le titre Dimanches à l’Élysée. Et à cette même date sort également un DVD en concert enregistré à l’Olympia entre le 10 et 15 juin 2008, qui recevra en 2010 le prix Victoires de la musique (la douzième récompense de l’artiste) pour le DVD musical de l’année.

En février 2010, le magazine américain Rolling Stone place six de ses albums dans le top 100 des meilleurs albums de rock français, avec notamment Osez Joséphine à la première place du classement et Fantaisie militaire en neuvième position.

Le 26 avril 2011 l’album hommage Tels Alain Bashung est publié avec douze reprises par plusieurs chanteurs et groupes, qui comporte également un documentaire, Alain Bashung – Faisons envie, réalisé par Thierry Villeneuve.

Le 7 novembre 2011 sa reprise de l’album de Serge Gainsbourg, L’Homme à tête de chou, sort chez Barclay.

Au printemps 2012, lors d’une soirée hommage, Pierre Mikaïloff et Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, sous la direction musicale de Yan Péchin, créent la pièce théâtrale et musicale Dernières nouvelles de Frau Major, inspirée de la vie et de la carrière d’Alain Bashung. Elle est jouée ensuite dans plusieurs autres villes dont Paris, au, les 29 et 30 mars 2013, avec, entre autres, Brigitte Fontaine (La nuit je mens), Kent, Miossec, Albin de la Simone, Chloé Mons et Bertrand Cantat.

En 2012, la ville de Paris rend hommage à l’artiste en nommant de son nom le square Alain-Bashung. La ville de Mulhouse, à la suite d’une décision du conseil municipal le 14 octobre 2016, ainsi que la commune de Wingersheim, ont donné le nom de l’artiste à une rue. Ces communes rendent ainsi hommage au chanteur qui a passé son enfance en Alsace .

Le 28 septembre 2018, la chanson Immortels, extraite du futur album En amont, est publiée. Elle provient des sessions de Bleu pétrole et est écrite par Dominique A. L’album, qui sort le 23 novembre 2018, est composé de onze titres enregistrés entre 2002 et 2008 et produits par Édith Fambuena.

Le 18 mars 2022 sort l’album Live 81 enregistré en public à Troyes le 22 mai 1981.

 

Vie privée

Alain Bashung se marie le 7 juin 1971 avec Chantal Mironneau ; le couple divorce le 22 octobre 19865. Il se remarie le 15 juin 1991 avec Chantal Monteraselli avec qui il a un enfant, Arthur, en 1983. Ils se séparent en 1997 et divorcent le 10 décembre 1999. Il se remarie pour la troisième fois le 30 juin 2001 avec Chloé Mons avec laquelle il a un deuxième enfant, Poppée Bashung, née le 22 janvier 2001.

 

Discographie : https://www.discogs.com/fr/artist/17974-Alain-Bashung

Écrit par: Administrateur

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